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Mon intervention au Summit OVH (Pourquoi un cursus Algora pour adultes ?)

Manifestation impressionnante d’OVH à laquelle j’étais invité jeudi dernier Porte de Versailles. Pourquoi développons-nous actuellement un cursus Algora pour les adultes ? Et pourquoi spécifiquement pour les non informaticiens ? Quelle est la société #Cloud, basée à Roubaix, qui va expérimenter en premier ce nouveau cursus et quels sont ses objectifs ? Vous le saurez en regardant cette vidéo.

(Et par ailleurs, un intéressant discours de Cédric O, notre nouveau Ministre du N, sur lequel je reviendrai dans un prochain billet.)

Un grand merci à Octave, Steph et toute l’équipe d’OVH.

Le texte complet de l’intervention ci-dessous.

J’ai créé Speechi en 2004 avec pour objectif d’améliorer l’éducation grâce aux nouvelles technologies.

On a commencé avec un logiciel pour aboutir aujourd’hui à un écran interactif géant qui est en train de remplacer le tableau noir dans les salles des écoles et des universités.

Et puis on s’est rendu compte que toutes les entreprises avaient besoin de tablettes tactiles géantes dans leurs salles de réunion pour faire leurs présentations et travailler de façon collaborative et aujourd’hui comme il y a beaucoup plus de salles de réunion que de salles de classe ; nous vendons beaucoup aux entreprises.

Il y a 2 ans, on a ressorti des cartons un développement qu’on avait imaginé en 2014  et dont le but est d’enseigner l’informatique aux enfants avec des petits robots. Ca s’appelle Algora (les écoles Algora) et le but, c’est de se servir des robots pour apprendre aux enfants à programmer. Le robot, c’est un support ludique très utile et très motivant pour les enfants. Et on peut lui faire faire une infinité de choses.

« Donc tu leur apprends à coder, c’est ça ? »

Oui, on leur apprend à coder par opposition à juste être enfermé dans un programme ou une interface conçue par d’autres, comme Windows, Word ou Facebook. Nous, on veut ouvrir le capot des machines numériques et leur donner assez de connaissances pour apprendre non pas à utiliser des programmes, mais à réaliser leur propre programme, leur propre interface utilisateur, leur propre robot

Donc dans le cursus Algora, on a une cinquantaine de robots plus ou moins élaborés, qui aident l’enfant à comprendre le monde issu de la révolution numérique : une voiture connectée, une voiture anti-collision, des machines outils, des scanners… et on leur explique aussi la nature : comment marche une fourmi-robot (ça c’est facile), un chien robot (déjà plus compliqué, 4 pattes) et un humanoïde (déséquilibre permanent, très compliqué !).

On a démarré avec un cursus pour les 10-14  ans et maintenant, avec des algorithmes et des- engrenages très simples, on descend même jusqu’à 6 ans ! En 2 ans, on a ouvert une centaine d’écoles en France.

Mais tu veux le faire aussi pour les adultes ?

Oui, l’idée est la même pour les adultes, de 15 ans à 115 ans. Les adultes n’ont pas eu de formation au codage et ne comprennent pas la source réelle des changements que crée la révolution numérique autour d’eux. Comment fonctionne une Tesla, Google, Siri, une reconnaissance de visage, comment l’ordinateur, une simple machine à calculer, peut battre le champion du monde d’échecs…

Notre programme pour les adultes a pour but de former à la compréhension de l’informatique des gens qui ne seront jamais informaticiens, à titre de culture générale ou pour infuser dans leur travail et générer de nouvelles idées… car le paradoxe est le suivant : tout le monde ne sera pas informaticien mais sans la compréhension des principes de l’informatique, et particulièrement du deep learning, on ne peut plus espérer comprendre le monde, ni y avoir un impact.

Soit nous saurons programmer,

Soit nous serons programmés !

 

Depuis le début de ce Summit, tout le monde est tombé d’accord pour dire qu’il faut mettre l’éducation au centre. C’est notre seule chance. Mais que faut-il mettre au cœur de l’éducation ?

A chaque âge sa matière. Au Moyen-âge,  On apprend le latin qui permet d’accéder à l’étude de la religion, du droit, de la médecine. A l’âge de la Révolution Industrielle, c’est à dire quand la force des machines remplace celle des hommes et des animaux, ce sont les mathématiques et les ingénieurs, qui, permettant de concevoir et développer les machines industrielles, passent au centre. A l’époque de la Révolution Numérique, c’est-à-dire quand le cerveau des machines programmées remplace les cerveaux humains, c’est l’informatique (au sens anglo-saxon de Computer Science) qui devient centrale. Le but n’est pas de créer une génération d’informaticiens, pas plus qu’il ne s’agissait de créer une génération de latinistes ou de mathématiciens. Le but est de pouvoir comprendre et décrypter le monde.

Dire qu’il y a révolution numérique, c’est très exactement dire ceci : sans connaissance du codage, il devient impossible de comprendre et d’organiser le monde qui nous entoure. Pour paraphraser Platon:

Nul n’entrera ici s’il n’est informaticien.

C’est pour cette raison, parce que l’informatique est devenue centrale, que nous avons appelé nos écoles Algora. Algo, c’est évidemment l’algorithme et Agora, c’est une référence au cœur de la cité athénienne, à la culture, au savoir classique, dont nous essayons de perpétuer la transmission.

Comme l’Agora est au cœur de la Cité, il faut mettre l’informatique au cœur de l’éducation.

 

 

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Mon intervention au Summit OVH (Pourquoi un cursus Algora pour adultes ?)

Manifestation impressionnante d’OVH à laquelle j’étais invité jeudi dernier Porte de Versailles. Pourquoi développons-nous actuellement un cursus Algora pour les adultes ? Et pourquoi spécifiquement pour les non informaticiens ? Quelle est la société #Cloud, basée à Roubaix, qui va expérimenter en premier ce nouveau cursus et quels sont ses objectifs ? Vous le saurez en regardant cette vidéo.

(Et par ailleurs, un intéressant discours de Cédric O, notre nouveau Ministre du N, sur lequel je reviendrai dans un prochain billet.)

Un grand merci à Octave, Steph et toute l’équipe d’OVH.

Le texte complet de l’intervention ci-dessous.

J’ai créé Speechi en 2004 avec pour objectif d’améliorer l’éducation grâce aux nouvelles technologies.

On a commencé avec un logiciel pour aboutir aujourd’hui à un écran interactif géant qui est en train de remplacer le tableau noir dans les salles des écoles et des universités.

Et puis on s’est rendu compte que toutes les entreprises avaient besoin de tablettes tactiles géantes dans leurs salles de réunion pour faire leurs présentations et travailler de façon collaborative et aujourd’hui comme il y a beaucoup plus de salles de réunion que de salles de classe ; nous vendons beaucoup aux entreprises.

Il y a 2 ans, on a ressorti des cartons un développement qu’on avait imaginé en 2014  et dont le but est d’enseigner l’informatique aux enfants avec des petits robots. Ca s’appelle Algora (les écoles Algora) et le but, c’est de se servir des robots pour apprendre aux enfants à programmer. Le robot, c’est un support ludique très utile et très motivant pour les enfants. Et on peut lui faire faire une infinité de choses.

« Donc tu leur apprends à coder, c’est ça ? »

Oui, on leur apprend à coder par opposition à juste être enfermé dans un programme ou une interface conçue par d’autres, comme Windows, Word ou Facebook. Nous, on veut ouvrir le capot des machines numériques et leur donner assez de connaissances pour apprendre non pas à utiliser des programmes, mais à réaliser leur propre programme, leur propre interface utilisateur, leur propre robot

Donc dans le cursus Algora, on a une cinquantaine de robots plus ou moins élaborés, qui aident l’enfant à comprendre le monde issu de la révolution numérique : une voiture connectée, une voiture anti-collision, des machines outils, des scanners… et on leur explique aussi la nature : comment marche une fourmi-robot (ça c’est facile), un chien robot (déjà plus compliqué, 4 pattes) et un humanoïde (déséquilibre permanent, très compliqué !).

On a démarré avec un cursus pour les 10-14  ans et maintenant, avec des algorithmes et des- engrenages très simples, on descend même jusqu’à 6 ans ! En 2 ans, on a ouvert une centaine d’écoles en France.

Mais tu veux le faire aussi pour les adultes ?

Oui, l’idée est la même pour les adultes, de 15 ans à 115 ans. Les adultes n’ont pas eu de formation au codage et ne comprennent pas la source réelle des changements que crée la révolution numérique autour d’eux. Comment fonctionne une Tesla, Google, Siri, une reconnaissance de visage, comment l’ordinateur, une simple machine à calculer, peut battre le champion du monde d’échecs…

Notre programme pour les adultes a pour but de former à la compréhension de l’informatique des gens qui ne seront jamais informaticiens, à titre de culture générale ou pour infuser dans leur travail et générer de nouvelles idées… car le paradoxe est le suivant : tout le monde ne sera pas informaticien mais sans la compréhension des principes de l’informatique, et particulièrement du deep learning, on ne peut plus espérer comprendre le monde, ni y avoir un impact.

Soit nous saurons programmer,

Soit nous serons programmés !

Depuis le début de ce Summit, tout le monde est tombé d’accord pour dire qu’il faut mettre l’éducation au centre. C’est notre seule chance. Mais que faut-il mettre au cœur de l’éducation ?

A chaque âge sa matière. Au Moyen-âge,  On apprend le latin qui permet d’accéder à l’étude de la religion, du droit, de la médecine. A l’âge de la Révolution Industrielle, c’est à dire quand la force des machines remplace celle des hommes et des animaux, ce sont les mathématiques et les ingénieurs, qui, permettant de concevoir et développer les machines industrielles, passent au centre. A l’époque de la Révolution Numérique, c’est-à-dire quand le cerveau des machines programmées remplace les cerveaux humains, c’est l’informatique (au sens anglo-saxon de Computer Science) qui devient centrale. Le but n’est pas de créer une génération d’informaticiens, pas plus qu’il ne s’agissait de créer une génération de latinistes ou de mathématiciens. Le but est de pouvoir comprendre et décrypter le monde.

Dire qu’il y a révolution numérique, c’est très exactement dire ceci : sans connaissance du codage, il devient impossible de comprendre et d’organiser le monde qui nous entoure. Pour paraphraser Platon:

Nul n’entrera ici s’il n’est informaticien.

C’est pour cette raison, parce que l’informatique est devenue centrale, que nous avons appelé nos écoles Algora. Algo, c’est évidemment l’algorithme et Agora, c’est une référence au cœur de la cité athénienne, à la culture, au savoir classique, dont nous essayons de perpétuer la transmission.

Comme l’Agora est au cœur de la Cité, il faut mettre l’informatique au cœur de l’éducation.

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Le premier cours Algora pilote de robotique dédié aux adultes chez Speechi

“Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre”

Ces derniers temps, nous avons décliné  Platon de cette manière : “Nul n’entrera ici s’il n’est informaticien” lorsque nous évoquons pourquoi nous mettons en place un cursus Algora pour adultes. Mais pour avoir accès au cours test du cursus Algora pour adultes, la seule condition était d’être “non-technicien”. Alors exit les web-développeurs de Speechi et place à ceux qui n’ont jamais codé de leur vie : commerciaux, marketeurs, animateurs, équipe administrative.

apprendre à programmer en python

L’équipe Speechi, très concentrée durant le premier cours du cursus adulte.

Développer un cours, douter, le tester… et valider !

En plus de l’élaboration de kits robotiques pour apprendre la programmation, nous développons en interne les manuels de cours qui permettent cet apprentissage. Si les cours Algora pour les 6-9 et 9-14 ans sont testés au sein de l’Ecole Robots pilote du Vieux-Lille, les cours pour adultes ont pu être testés par nos propres équipes.

Ces tests nous permettent de mesurer l’intérêt des apprenants, de prendre du recul sur le manuel réalisé, de vérifier la faisabilité des cours et d’estimer un temps de réalisation. Ces informations sont précieuses et ne sont valides que si elles sont fournies par des non-techniciens tels que nos cobayes collaborateurs.

Etape 1 : découverte du livret et initiation à la programmation

programmer en python

Une introduction à la robotique s’impose. Comme pour les enfants, mais avec des éléments adaptés, chaque livret du cursus adulte débute par un ancrage à la vie quotidienne des élèves. Le premier livret a pour but de commencer à vulgariser la robotique et la programmation.

L’exemple pris ici est celui du parking intelligent : dans un parking quand une place est libre la LED au plafond est de couleur verte, si la place est prise elle est rouge.

Etape 2 : découverte de l’environnement de programmation et du matériel

cours de programmation adulte

Certains étaient déjà familier avec les nouveaux robots ESPeRobo, d’autres non. Il fallait donc découvrir les éléments de fabrication des robots ainsi que la carte de programmation ESPeRobo. Il s’agit d’une partie importante de chaque manuel de cours.

C’est aussi le moment de découvrir le langage de programmation et le logiciel qui va servir à programmer la carte de développement ESPeRobo. Ici, on découvre en Scratch mais l’objectif du cursus adulte sera bel et bien de se familiariser avec le langage Python, plus pointu.

En savoir plus sur la carte et les kits ESPeRobo.

Etape 3 : construction du robot et élaboration du programme

apprendre à programmer adulte

Il faut bien passer aux choses sérieuses : avec la méthode Algora, hors de question d’apprendre seulement la théorie. L’avantage d’apprendre la programmation par la robotique, c’est la mise en pratique. Cela permet de rendre un programme concret.

Dans un premier temps, le robot est construit à l’aide des mêmes briques que celles des kits robotiques pour enfants. On conserve donc le même avantage : se focaliser sur la programmation et non sur la construction. Ensuite, on peut construire son programme et l’implanter sur la carte de développement ESPeRobo dont le robot programmable est muni.

Etape 4 : test du programme et synthèse des notions acquises

cours de programmation adulte

Evidemment, on test son programme. S’il fonctionne, le parking intelligent est réalisé : la LED verte s’allume si aucune voiture n’est détectée. A l’inverse, si une voiture est détectée alors ce sera la LED rouge qui s’éclairera.

Etape 5 : feedback

adultes apprendre à programmer

Le premier cours test se solde par une discussion ouverte. Un questionnaire en ligne “Je Lève la Main” a aussi été mis à disposition de l’équipe afin que tous puissent donner leurs avis.

Globalement, ce premier cours s’est très bien passé. C’est un événement prometteur pour la mise en place prochaine des cours de programmation Algora pour adultes.

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Le premier cours Algora pilote de robotique dédié aux adultes chez Speechi

“Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre”

Ces derniers temps, nous avons décliné  Platon de cette manière : “Nul n’entrera ici s’il n’est informaticien” lorsque nous évoquons pourquoi nous mettons en place un cursus Algora pour adultes. Mais pour avoir accès au cours test du cursus Algora pour adultes, la seule condition était d’être “non-technicien”. Alors exit les web-développeurs de Speechi et place à ceux qui n’ont jamais codé de leur vie : commerciaux, marketeurs, animateurs, équipe administrative.

apprendre à programmer en python

L’équipe Speechi, très concentrée durant le premier cours du cursus adulte.

Développer un cours, douter, le tester… et valider !

En plus de l’élaboration de kits robotiques pour apprendre la programmation, nous développons en interne les manuels de cours qui permettent cet apprentissage. Si les cours Algora pour les 6-9 et 9-14 ans sont testés au sein de l’Ecole Robots pilote du Vieux-Lille, les cours pour adultes ont pu être testés par nos propres équipes.

Ces tests nous permettent de mesurer l’intérêt des apprenants, de prendre du recul sur le manuel réalisé, de vérifier la faisabilité des cours et d’estimer un temps de réalisation. Ces informations sont précieuses et ne sont valides que si elles sont fournies par des non-techniciens tels que nos cobayes collaborateurs.

Etape 1 : découverte du livret et initiation à la programmation

programmer en python

Une introduction à la robotique s’impose. Comme pour les enfants, mais avec des éléments adaptés, chaque livret du cursus adulte débute par un ancrage à la vie quotidienne des élèves. Le premier livret a pour but de commencer à vulgariser la robotique et la programmation.

L’exemple pris ici est celui du parking intelligent : dans un parking quand une place est libre la LED au plafond est de couleur verte, si la place est prise elle est rouge.

Etape 2 : découverte de l’environnement de programmation et du matériel

cours de programmation adulte

Certains étaient déjà familier avec les nouveaux robots ESPeRobo, d’autres non. Il fallait donc découvrir les éléments de fabrication des robots ainsi que la carte de programmation ESPeRobo. Il s’agit d’une partie importante de chaque manuel de cours.

C’est aussi le moment de découvrir le langage de programmation et le logiciel qui va servir à programmer la carte de développement ESPeRobo. Ici, on découvre en Scratch mais l’objectif du cursus adulte sera bel et bien de se familiariser avec le langage Python, plus pointu.

En savoir plus sur la carte et les kits ESPeRobo.

Etape 3 : construction du robot et élaboration du programme

apprendre à programmer adulte

Il faut bien passer aux choses sérieuses : avec la méthode Algora, hors de question d’apprendre seulement la théorie. L’avantage d’apprendre la programmation par la robotique, c’est la mise en pratique. Cela permet de rendre un programme concret.

Dans un premier temps, le robot est construit à l’aide des mêmes briques que celles des kits robotiques pour enfants. On conserve donc le même avantage : se focaliser sur la programmation et non sur la construction. Ensuite, on peut construire son programme et l’implanter sur la carte de développement ESPeRobo dont le robot programmable est muni.

Etape 4 : test du programme et synthèse des notions acquises

cours de programmation adulte

Evidemment, on test son programme. S’il fonctionne, le parking intelligent est réalisé : la LED verte s’allume si aucune voiture n’est détectée. A l’inverse, si une voiture est détectée alors ce sera la LED rouge qui s’éclairera.

Etape 5 : feedback

adultes apprendre à programmer

Le premier cours test se solde par une discussion ouverte. Un questionnaire en ligne “Je Lève la Main” a aussi été mis à disposition de l’équipe afin que tous puissent donner leurs avis.

Globalement, ce premier cours s’est très bien passé. C’est un événement prometteur pour la mise en place prochaine des cours de programmation Algora pour adultes.

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Sortie du kit robotique ESPeRobo – collège pour apprendre à programmer en Python

Comme cela a déjà été annoncé dans un récent billet, nous avons sorti trois nouveaux kits robotiques pour l’Education nationale parmi lesquels un kit éducatif pour le collège. Pour rappel, ces trois kits permettent d’apprendre à programmer des robots en Python. Dans cet article, nous passons en revue les éléments qui composent le kit robotique ESPeRobo destiné au collège.

Remarque ! Un manuel de 10 heures de cours est proposé avec ce kit pour apprendre les bases du langage Python. Il est librement téléchargeable ou disponible en manuel papier.

Composition du kit robotique ESPeRobo – édition collège

composition du kit robotique ESPeRobo - Python


Une carte programmable ESPeRobo

Quelques mots doivent être dits sur cette carte programmable qui a plus d’une corde à son arc. Munie d’un processeur ESP32, la carte ESPeRobo est puissante et se suffit pour réaliser des exercices de programmation. Elle intègre, en effet, divers capteurs et actionneurs dont voici la liste :

Actionneurs Capteurs
  • Un panneau de 25 LED (R/V/B)
  • Un buzzer
  • Deux boutons-poussoirs (A/B)
  • Un capteur de température
  • Un capteur de lumière
  • Une boussole
  • Un accéléromètre
  • Un gyroscope

carte ESPeRobo programmable en Python avec capteurs intégrés


Une extension à clipser sur la carte ESPeRobo

Pour programmer des robots, il suffit de clipser la carte ESPeRobo – dont le connecteur se cache sous le capuchon – dans l’extension. Cette extension comporte 10 ports sur lesquels vous pourrez brancher des actionneurs et capteurs supplémentaires.

  • La partie gauche de l’extension, allant des ports P13 à P16, est réservée au branchement d’actionneurs tels que des LED, des buzzers ou encore des servomoteurs.
  • La partie droite de l’extension, allant des ports P0 à P2, est, quant à elle, réservée au branchement de capteurs divers.
  • Ses deux ports, M1 et M2, vous permettront de brancher deux moteurs pour programmer des voitures.
  • Son port de communication I2C vous permettra d’y brancher, par exemple, un accéléromètre.

extension de la carte programmation en Python ESPeRobo pour programmer des robots

ports de l'extension de la carte ESPeRobo


Deux moteurs et un photoréflecteur IR

moteurs et photoréflecteur infrarouge dans le kit robotique ESPeRobo pour le collègeLe kit robotique ESPeRobo pour le collège est également composé de deux moteurs pour programmer des voitures. Vous pourrez régler en Python son sens de rotation, sa vitesse de rotation et son type de freinage.

Le photoréflecteur Infrarouge est utilisé dans le manuel “Les bases de la programmation” pour programmer plusieurs types de voiture : une voiture anticollision, une voiture antichute et une voiture de circuit.

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Speechi x Algora en live : c’était ce matin au Summit OVHcloud

“La plupart des adultes ne comprennent pas comment fonctionne une Tesla ou Siri… Notre programme adulte est destiné à former à la compréhension de l’informatique pour les gens qui ne veulent pas être informaticiens”

C’était la phrase prononcée par Thierry ce matin à l’#OVHcloudSummit, retenue par OVH. Sur Twitter, d’autres auront plutôt retenu “Soit nous serons programmés, soit nous saurons programmer”.

On retiendra en fait que Thierry est monté sur scène en compagnie d’Octave et Henryk Klaba pour parler de notre offre robotique et notamment de son extension. Cette partie de la keynote d’OVH portait sur l’intégration des non-informaticiens à la révolution numérique. Si le but premier d’Algora, notre réseau d’école de programmation, était de motiver les enfants à l’apprentissage du code avec des robots éducatifs, il se trouve que notre offre va désormais s’étendre à l’initiation à la programmation pour les adultes.

La problématique est la suivante : sans la comprendre, les adultes découvrent la révolution numérique. Ils ne sont pas formés aux techniques informatiques. Au mieux, ils savent utiliser des interfaces programmées par d’autres. Le Summit OVHcloud était l’occasion pour nous d’évoquer comment la méthode Algora peut palier à ce retard numérique en formant, entre autres, au Deep Learning.

Nous vous tiendrons évidemment au courant de la date de sortie de nos cursus Algora pour adultes. En attendant, nous continuons de proposer nos méthodes aux enfants âgés de 6 à 14 ans.

Retour en images sur la keynote de Thierry.

Replay de l’OVHcloud Summit 2019.

Thierry intervient à 2:02:15.

Un grand merci à l’équipe OVHcloud, notamment Octave Klaba, d’avoir reçu Thierry lors du Summit.


(Merci aussi à l’équipe Speechi pour ce post. Et tentons de ne pas tomber dans le culte de la personnalité. Thierry)

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L’extension du domaine du Python (ça y est, c’est parti !)

Un point rapide sur l’état de nos développements Python pour les robots, dont je vous rebats les oreilles depuis quelques mois.
programmation robot python

ESPeRobo: Le nom du nouveau robot pédagogique Python

Notre technologie Python, basée sur l’architecture ESP32, a reçu le beau nom d’ESPeRobo. Je commente rapidement, de façon un peu pédante, ce nom surdéterminé. ESP en hommage à la technologie ESP32, (le cerveau du robot). ESPeR pour la racine identique à Esperanto, langage universel censé faire le pont entre les différentes cultures – et notre nouveau robot est effectivement, avec le support natif du langage Python, un pont vers les technologies informatiques les plus avancées et le Deep Learning. Et enfin Robo parce que, bon, quoi, ben… c’est un robot !

L’offre ESPeRobo : les boîtes

Pour le moment, on se limite à 3 boîtes.

Le kit d’extension pour ceux qui ont déjà acheté un robot Arduino

boite algora python
Ce kit permet de brancher toutes vos briques, capteurs, moteurs sur la carte ESP32 via un port d’extension universel. Ainsi, tout votre investissement “Arduino” est conservé et peut être utilisé sous Python.

Le kit Education / Collège

cours robotique python lycee
C’est une boîte Education complète (similaire à la boïte Education Arduino) qui vient accompagnée du premier livret collège (10 h de cours/ TP  téléchargeables). De nouveaux livrets sont en développement, l’objectif étant de les publier au fur et à mesure cette année. Ce kit constitue, à ma connaissance, le premier kit concret supportant, en Python, le programme du Collège.

Le kit Lycée

cours robotique python college
Ce kit niveau Lycée permet de réaliser des exercices complexes et créatifs en Python. Il sera accompagné de 2 livrets de TP, dont la parution est prévue en Octobre.

Une nouvelle boîte lycée sera probablement introduite dans les prochains mois, accompagnée de plusieurs nouveaux livrets.

L’environnement Python

Le logiciel clé pour l’environnement Python est MU (voir notre page de support). L’éditeur MU est l’environnement d’introduction à Python ou micropython le plus utilisé dans l’enseignement. C’est avec lui que nous réalisons l’ensemble des TP au collège, au lycée et aussi pour notre nouveau cursus adultes, dont je vais aussi vous rebattre les oreilles dans les prochains mois et qui sortira en Janvier.

A noter que l’ESPeRobo support aussi Scratch 3.0, même si ce n’est pas sa vocation première (l’environnement Arduino supportant aussi Scratch). Il est donc possible, au collège, de commencer avec Scratch et de finir avec Python.

En savoir (un peu) plus sur l’environnement Python / ESP32, avec des vidéos aussi !

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Sortie du manuel Python n°1 : Les bases de la programmation

Le manuel Python n°1 est dès aujourd’hui disponible en libre téléchargement ou bien en manuel papier depuis notre site École Robots.

Pour une description d’ensemble du cursus Python pour le collège, consultez notre article « Nouveau cursus de programmation Python pour le collège : les grandes lignes ».

NB : Ce 1er manuel correspond aux 2 manuels de base annoncés dans l’article cité, soit 2 x 5 heures de cours.


Progression didactique du manuel Python n°1 « Les bases de la programmation »

Objectif : Acquérir les bases du langage Python

Introduction
  • Les systèmes informatisés dans la vie de tous les jours
  • Utiliser un environnement de programmation
Partie 1 – Programmer des LED et des buzzers Objectif : acquérir les bases de la programmation en programmant un feu de signalisation (LED et buzzer)

  • Programmer des séquences
  • Programmer des boucles
  • Programmer des conditions
Partie 2 – Programmer des voitures Objectif : Programmer des voitures munies d’un photoréflecteur IR

  • Programmer des moteurs CC
  • Programmer des voitures
  • Programmer une voiture anticollision
  • Programmer une voiture antichute
  • Programmer une voiture de circuit

Pourquoi apprendre le langage Python avec nos kits robotiques ?

L’étude du Python est volontairement axée sur les objets programmés. L’intérêt d’une telle approche est double :

Leur donner des clés de compréhension du monde
La plupart des élèves, si ce n’est tous, n’ont aucune idée de la façon dont fonctionnent des objets programmés avec lesquels pourtant ils interagissent sans cesse et dont ils sont entourés en permanence. Ces objets programmés vont du micro-ondes à la porte automatique ou encore à la manette de jeu vidéo pour ne prendre que les exemples les plus simples.
En plus de les amener à en décortiquer le fonctionnement de base, axer la réflexion sur de tels objets les amène aussi et surtout à (re)-découvrir tout un pan de leur quotidien et à considérer d’un œil nouveau ces objets « intelligents » qui ne suscitaient peut-être chez eux aucune interrogation particulière.

Maintenir la motivation
La robotique est attrayante en cela qu’elle s’apparente bien souvent à du jeu. Dans tous nos manuels, les élèves s’attellent à la reproduction d’objets existants ou aux accents plus futuristes (comme la voiture antichute). Plus d’élèves seront sans doute plus sensibles à l’idée de programmer une voiture plutôt que des actions limitées à l’écran.

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